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 BARADUC Violaine - Tout les oblige à mourir. L'infanticide génocidaire au Rwanda

BARADUC Violaine

Tout les oblige à mourir. L'infanticide génocidaire au Rwanda

CNRS Editions - Paris - 2024
ISBN: 9782271148797
304 p. - 15,3 x 23,2 cm

Disponibilité éditeur: Disponible chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 25,00 €

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 La logique génocidaire à son point d'incandescence : l'infanticide.

Un questionnement sur la place des femmes dans les massacres à l'occasion de la commémoration des trente ans du génocide.
En 1994, le génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda n'épargne pas les relations les plus intimes. Dans certaines familles " mixtes ", des grands-parents, des oncles, des tantes, des cousins, des maris, et même des pères ou des mères, s'en prennent à leurs proches. Ainsi de Béata Nyirankoko et Patricie Mukamana. Après plusieurs semaines de massacres sur tout le territoire, ces deux paysannes hutu se résignent à tuer les enfants qu'elles ont eus avec leur maris tutsi.
À partir d'entretiens, d'archives judiciaires et d'observations, cette enquête donne à entendre les voix des deux mères et celles de différents membres de leur famille, accusés ou rescapés. Interrogeant le rôle des femmes et des rapports de genre dans les tueries, elle dévoile certains rouages essentiels du retournement des liens affectifs et sociaux à l'œuvre durant un génocide commandité par l'État, mais massivement exécuté par la population.

 Un questionnement sur la place des femmes dans les massacres lors du génocide rwandais de 1994 et en particulier sur la mise à mort de leurs propres enfants.

Anthropologue et réalisatrice de films documentaires, Violaine Baraduc est chercheuse affiliée à l’Institut des mondes africains (EHESS). Thèse d’anthropologie sociale préparée sous la direction de Jean-Paul Colleyn et Stéphane Audoin-Rouzeau et soutenue à l'EHESS Paris en 2022 sur le thème : Violences d’un autre genre : ethnographier les mémoires criminelles des prisonnières génocidaires du Rwanda.
Diplômée en 2011 du Master professionnel de l’université Paris 7 formant aux métiers du documentaire, elle mobilise le cinéma pour ses travaux. Un film adossé à sa recherche doctorale est sorti en 2014 : À mots couverts met en scène huit femmes génocidaires incarcérées à la prison centrale de Kigali.