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Les documents rupestres présentés appartiennent à deux sites sahéliens proches, ayant en commun une population et une culture touarègues semblables. C’est le premier document épigraphique publié de cette nature, constitué de deux corpus déchiffrés et en grande partie traduits. Les signes alphabétiques appartiennent aux alphabets touaregs contemporains bien connus. Ils notent un parler touareg (berbère) spécifique des régions sahéliennes. Ce travail a été fait au sein du groupe de recherche «Répertoire des inscriptions libyco-berbères » (RILB), pôle d’investigation interne au séminaire « Libyque et berbère » dirigé par le professeur Lionel Galand à l’École pratique des hautes études, Section des sciences historiques et philologiques, à la Sorbonne. Les auteurs relèvent administrativement de l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Le site d'Iwèlen est situé dans le massif de l'Aïr au nord Niger tandis que celui d'Adar en Bukar (Anderamboukane ?) est au Mali au sud-est de l'Adrar des Ifhoras et directement voisin de la frontière avec le Niger.
- Jeannine Drouin, directeur de recherche au CNRS, a publié de nombreux travaux de linguistique, littérature et épigraphie berbères ; elle a enseigné l’ethno-sociologie du Maghreb à l’université René-Descartes–Paris V et la littérature berbère à l’Inalco.