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Le concile Vatican II constitue sans conteste un des moments fondamentaux et aussi une ligne de partage des eaux dans l'histoire ecclésiastique de ce XXe siècle. Cette étude se propose, en effet, d'examiner l'apport ou la présence de la toute jeune Eglise catholique en Afrique qui a participé pour la toute première fois de son histoire à un concile oecuménique. Jusqu'alors, beaucoup se posent continuellement des questions sur cette présence africaine : qu'est-ce que la pauvre jeune Eglise catholique d'Afrique a concrètement apporté au processus du renouveau pastoral de l'Eglise universelle voulu par Jean XXIII ? Qu'est-ce que le grand concile Vatican II a pu apporter à l'Afrique courbée ? Quel rapport y a-t-il entre Vatican II (l'Ascension de l'Afrique) et le Premier Synode africain de 1994 (ou la Pentecôte africaine) ?Y a-t-il rupture et continuité entre ces deux grands événements ecclésiaux qui ont profondément marqué l'histoire de cette jeune Église catholique en Afrique en cette fin de XXe siècle ? L'ouvrage veut démontrer avec des preuves à l'appui le rôle non négligeable qu'a effectivement joué cette Afrique néophyte dans l'aggiornamento de l'Eglise universelle. Et c'est enfin une première étude ou tentative d'entreprise sur la participation de toute l'Afrique au concile Vatican II ; menée surtout par un Africain, ce livre constituera sans doute un outil précieux dans la connaissance de la longue marche et de la vie ecclésiale passée et future de cette Afrique courbée, objet de pessimisme, et qui par ces préjugés, reste toujours gisante sur le grand boulevard de l'impitoyable mondialisation. Comme le paralytique porté avec son grabat à Jésus par quatre personnes, Vatican II a donc introduit notre Mère l'Afrique au sein de la catholicité. Disons en bref que le concile Vatican II et le Premier Synode africain de 1994 ont tous deux apporté cette Afrique sous perfusion au Christ Jésus. " Afrique, dit Jésus, courage, prends ton grabat et marche. Tu ne mourras pas, ta foi t'a sauvée. Tu vivras ! "