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Au fil des années 2002 et 2003, le journal malien l'Essor a proposé un rendez-vous mensuel avec Une nouvelle d'Ibrahima Aya. Il a été ainsi donné aux lecteurs de l’Essor de découvrir cet écrivain et de se familiariser avec le monde de ce créateur : un monde imaginaire surprenant et fascinant, bien que construit autour de faits divers ou d'événements du quotidien d'une ville ou d'un village du Mali, sur lesquels l'auteur pose un regard grave ou satirique. En rassemblant quinze de ces nouvelles, Les larmes de Djoliba place ce monde à portée de regard. L’écriture très personnelle d’Ibrahima Aya coule dans un même alliage un humour truculent et un flot de poésie. « En vérité est fertile toute terre / Lorsqu’on est le paysan bon-père / Même de l’avoir humiliée puis abjurée / Ne fera pas ses entrailles obturées / Et sous ces dunes tristes et indulgentes / Couve une abondance féconde mais exigeante ».