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Fort Intéressant et bien peu connu ouvrage destiné à la jeunesse nous contant l'aventure d'Abdoulaye ben Tallah, fils du chef coutumier de Diawara, sauvé par les Français après la destruction de son village par Bademba, fama du Kenédougou, conduit à St Louis pour y recevoir en compagnie de l'un de ses jeunes serviteurs l'éducation fournie à l'Ecole des otages créée par Faidherbe et qui s'échappera avec quelques compagnons (noirs et blancs) pour retourner chez lui, sauver son pays de l'agression des partisans de Samory et participer à la prise de Sikasso en mai 1898 par les troupes françaises conduites par Audéoud.
Les descriptions de St Louis sont justes et précises et les rapports entre blancs et noirs, adultes comme adolescents, particulièrement évolués compte tenu de l'époque où se déroule l'action (toute fin du XIXe siècle). Une petite perle à découvrir avec beaucoup de plaisir.
Marie d'Agon de la Contrie (1848-1908) est une femme de lettres française auteure d'ouvrages pour la jeunesse, qui se trouve de bien des manières liée à l'Outre-Mer français : Sa mère de lointaine origine bretonne est née à la Guadeloupe dans une famille installée là-bas depuis le XVIIe siècle; ses frères serviront tous deux dans l'Infanterie de marine et l'un d'eux accompagnera Parfait-Louis Monteil au Sénégal, son mari Napoléon François Ernest Brunot est commandant d'infanterie de marine et participera aux deux campagnes du Sénégal (1858-1862), leurs cinq enfants feront tous, directement ou indirectement à travers leur mari, vie et carrière aux colonies (dont un sera secrétaire particulier du Gouverneur général de l'AOF et un autre Gouverneur général des colonies).