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Cette femme, en Angleterre, est une figure de légende.En tant qu'être humain, écrivit Kipling qui mesurait pourtant ses admirations, elle doit bien connaître la peur, mais personne n'a jamais pu découvrir, de quoi. Qu'une femme ait pu vivre - et vivre seule - d'aussi incroyables aventures dépassait selon lui l'entendement. Ce qui frappe dans ces pages, une fois dépassée la stupeur, c'est le ton choisi par l'inflexible Mary : humour, distance, presque dérision. Ses méthodes également surprennent. Contrairement à bien d'autres, elle voyage léger, refuse de se faire porter, traverse à la nage des marécages infestés de crocodiles, apprend à conduire seule une pirogue et mange sans sourciller tout ce qu'on lui offre. Mais ce qui suscite notre admiration, c'est son absence de préjugés : contre l'avis des missionnaires, elle défend la polygamie ; enfin et surtout, elle s'ingénie comme nul autre à saisir le fondement des coutumes et institutions des tribus qui l'accueillent, posant les bases de ce qu'il faut bien appeler l'ethnographie moderne. |
Avec en particulier la première escalade féminine du mont Cameroun
Infirmière volontaire pendant la 2eme guerre des Boers, elle meurt de la typhoïde à Simons Town (province du Cap - Afrique du Sud)