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La croisière noire. Sur la trace des explorateurs du XIXe siècleA partir de : 13,37 €
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La croisière des Sables. Sur les pistes de TombouctouA partir de : 16,60 €
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La première traversée du Sahara en autochenille. Sur les pistes de TombouctouA partir de : 8,79 €
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La croisière noire. Sur la trace des explorateurs du XIXe siècleA partir de : 11,96 €
Dans la période d'entre-deux-guerres, André Citroën lance à travers le monde des expéditions automobiles d'une telle envergure qu'elles assureront durablement la renommée de la marque au double chevron. La première traversée du Sahara en autochenilles permet en 1922 d'ouvrir une route à travers le Tanezrouft, entre Alger et Tombouctou sur la rive du Niger. La Croisière noire, en 1924-25, traverse tout le continent africain pour atteindre l'île rouge de Madagascar au terme d'un parcours de 20 000 km. En 1931-32, avec la Croisière jaune, Citroën relève le défi de relier Beyrouth à Pékin en franchissant les cols du Karakoram dans l'Himalaya et les hautes passes du Pamir. Montée à l'initiative d'un riche homme d'affaires avec le soutien de Citroën, la "Bedaux sub-arctic expedition", appelée également Croisière blanche, part à l'assaut des montagnes Rocheuses dans l'ouest canadien, en 1934.
Ariane Audouin-Dubreuil nous livre le récit passionnant de la première traversée du Sahara en automobile, depuis les premiers essais en 1921, les missions de reconnaissance et de ravitaillement de Kidal à Tin-Zaouaten au nord du Soudan, jusqu'à l'accomplissement réussi de l'expédition en 1923 lorsque les autochenilles Citroën franchissent le Tidikelt, le Mouydir, les gorges de l'Arak, le Hoggar, le Tanezrouft et le désert soudanais avant de rallier Tombouctou sur les rives du fleuve Niger, vingt jours seulement après le départ de Touggourt.
L'auteur restitue dans toute sa réalité cette épopée saharienne grâce aux archives inédites léguées par son père : carnets de route, photographies, illustrations, cartes, correspondances, objets divers. Elle évoque les conditions extrêmes de l'expédition, les passages rendus dangereux par la présence dans certains secteurs de rezzi marocains et libyens, ainsi que les buts précis de la mission : établir une liaison nord sud entre l'Algérie et l'Afrique occidentale en créant une piste automobile, étudier une route aérienne avec des postes d'escale et des terrains d'atterrissage, tracer une route pour un chemin de fer transsaharien, rendre compte des conditions de vie des peuples du désert.
1924-1925 : LA CROISIÈRE NOIRE (Alger-Le Cap-Madagascar)
Première expédition automobile transafricaine, la Croisière noire est un défi lancé par André Citroën à ses concurrents de l'époque. Déjà en 1923, la première traversée du Sahara en automobile avait permis de relier Touggourt à Tombouctou. La Croisière noire se révèle plus audacieuse encore que l'aventure saharienne. Au raid sportif se substitue une course de fond de 20 000 km à travers le continent africain, dont les buts, toujours plus ambitieux, seront au départ de sa renommée. La préparation de la Croisière noire se poursuit pendant plus d'une année durant laquelle des dépôts de carburant et de vivres sont installés sur le trajet, des améliorations techniques sont apportées aux chenilles. L'itinéraire propose une voie nouvelle à travers le Sahara pour relier les colonies du Niger, du Tchad et de l'Oubangui-Chari avant d'atteindre, à travers la forêt équatoriale, Stanleyville au Congo belge. Puis cap sur le lac Victoria où la mission éclate en quatre groupes pour rejoindre Madagascar après avoir traversé le Kenya, le Tanganyika, le Nyassaland, le Mozambique et l'Afrique australe anglaise. Chargée de missions par deux sociétés savantes, la Société de géographie et le Muséum d'histoire naturelle, la Croisière noire peut revendiquer le titre de mission économique, humanitaire, scientifique et culturelle.
1931-1932 : LA CROISIÈRE JAUNE (Beyrouth-Pékin-Saïgon)
L'expédition Citroën Centre-Asie constitue l'une des aventures les plus exceptionnelles du Xxe siècle. 42 hommes courageux, prêts à affronter tous les obstacles de la nature, tous les dangers, s'engagèrent délibérément dans une Asie centrale alors profondément troublée, sur un parcours de plus de 13 000 km entre Beyrouth, Pékin et Saïgon. Ils remontèrent ainsi l'antique route de la soie, en franchissant les hauts cols du Karakorum dans l'Himalaya. La Croisière jaune fut érigée en mythe, elle méritait amplement cette auréole de gloire. Pour faire revivre dans sa réalité cette mission asiatique, il fallait remonter aux sources de son histoire, projet ambitieux qu'Ariane Audouin-Dubreuil s'est proposé de réaliser. Elle signe un texte émouvant qui relate tant l'aventure humaine et les exploits techniques, que les importants travaux archéologiques, artistiques, ethnographiques et géologiques réalisés par les membres de la mission tout au long de l'expédition. L'ouvrage est agrémenté d'une iconographie très rare avec de nombreuses reproductions de plaque.