Votre panier est vide.
Quelque part au fin fond de l'Afrique, il existe un lieu unique. En ce lieu, on ressent comme rarement ailleurs la nature dynamique des écosystèmes africains. La variation saisonnière y est extrêmement marquée et engendre souvent, à son paroxysme, un flot d'eau vitale qui s'abat sur ce lieu hors du commun avec toute la puissance et l'agressivité de la nature. C'est un lieu où la faune et la flore s'épanouissent et où les peuples vivent de la terre. C'est un lieu rempli de mysticisme, un lieu où l'harmonie de la nature rencontre la sagesse, la passion et le courage des peuples qui y vivent. Ce lieu s'appelle Caprivi.
Cette région présente six types de terrains dominants, qui offrent chacun un milieu particulier subvenant aux besoins d'une grande partie de la faune et de la flore. Les cours d'eau abritent un nombre étonnant d'espèces d'eau douce, tandis que les plaines inondables et les zones boisées de Riverine, de Mopane, d'Impalila et du Kalahari fournissent abri et nourriture aux hommes comme aux animaux. Les plus grandes réserves de vie sauvage se situent dans les parcs nationaux, qui occupent 34,6 % de la superficie totale, soit 6912 km2. La plupart des zones entourant ces parcs sont divisées en réserves animales et végétales, où les communautés locales viennent récolter les fruits mérités d'une industrie du tourisme florissante et bien gérée. Ce secteur dynamique procure enfin une autre source de revenus à des agriculteurs luttant fréquemment pour leur subsistance. Si, pendant une éternité, les humains ont disputé à la faune et à la flore le contrôle sur les ressources naturelles vitales, une harmonie et une tolérance nouvelles règnent à présent entre tous les habitants.
La bande du Caprivi est un écosystème vivant, vibrant et dynamique, qui fait de l'observateur même occasionnel un témoin privilégié de la gloire absolue de l'oeuvre de Dieu. Le présent ouvrage est une célébration des couleurs, des formes et des textures de ce lieu somptueux et de tous ceux qui y vivent (extrait de la préface de Léon Jooste)